Rédigé par Gino Gordon et publié depuis
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Tout d’abord il faut ranger 2009.
2009 n’a pas été une mauvaise année mais elle est passée, c'est son gros défaut. Je conserverai le calendrier mural, avec les rendez-vous chez le dentiste et les dates d'anniversaires manqués de mes filleuls.
2009, je m'en souviens, c'était l’année du retour d’amour avec l’Afrique. C'était celle d’un départ et d’une arrivée. Quelque chose que je croyais facile, l’ayant pratiqué maintes fois, mais qui s'est avéré plus difficile quand l’expérience – parfois dénommée peur ou vieillissement précoce - nous fait passer et repasser dans les sillons gras du confortable, nous invitant sournoisement à éviter les terrains arides de l'inconnu.
Aux quelques lecteurs fidèles à mes infidélités, aux obstiné(e)s commentateurs de ma pseudo "vie désertique", je souhaite une excellente nouvelle année, pleine des relents des marchés écrasés par le soleil, de jours lumineux, de lendemains émerveillés, de petits matins frais à forte odeur de terre, de rumeurs sourdes ponctuées de cris d’enfants et du roucoulement lancinant des tourterelles en amour. Et pour ceux et celles qui ont déjà toutes ces choses, qu'ils (elles) ne les laissent pas s'échapper.