Pour les impromptus, la consigne étant de commencer mon texte par "Il y a quelque chose de terrible en moi"...
—Il y a quelque chose de terrible en moi: je fais un blocage sur cette consigne. —Peut-être parce qu'il y a quelque chose de terrible à l'extérieur qui m'empêche de ressentir ce qui est terrible en moi. —Facile de trouver un bouc émissaire. —Ou alors, oui c'est ça. Il y a bien quelque chose en moi. Mais ce "quelque chose" n'est pas terrible. Juste terrifiant. —Non, pas terrifiant, terrifique. —C'est pas français ça, terrifique, mais en anglais ça veut dire que c'est super extra génial. Il y a un truc super extra génial en moi. —Ca jette, hein ? —Vous trouvez ça pas terrible ! —Je suis d'accord. —Il y a en moi quelque chose de si terrible que je ne trouve pas ce que c'est. À moins que la terreur intérieure provoque une paralysie cérébrale qui m'empêche d'écrire les mots qui permettraient de décrire cette terreur… —… —… —Je vois que personne ne me suis. —Il faut chercher plus simple. Voyons, quelque chose de terrible en moi…, quelque chose de terrible en moi… Je l'ai sur le bout des synapses. —Il y a quelque chose de terrible en moi, c'est ce terrible moi qui m'empêche de trouver depuis une semaine ce qu'il y a de terrible en moi. —Un peu prétentieux… (il y a quelque chose de risible en moi, parfois). —Je cherche encore un peu et après je laisse tomber. De toute façon, c'est dimanche soir. —… —Je ne trouve pas. C'est terrible, ça. —… —Je sais pourquoi je ne trouve pas. J'ai une explication terriblement simple. —C'est parce qu'il n'y a rien de terrible en moi.
Je ne sais pourquoi mais tout ça me fait penser à la phrase :"Il y a quelque chose de stérile en moi".Qu'on peut faire suivre d'un "c'est déjà ça".Et du coup aussi à "Yvan le Stérile".Mais bon. Peut-être pas non plus.